MEN AT WORK

SORTIE LE 22 OCTOBRE 2013 Le Chant du Monde

Le chant n’est pas que son : il est aussi parfum, volatil et enrobant – obsédant parfois.
Sa chimie poétique puise d’abord dans la vérité intime de celui qui l’émet ; elle s’enrichit ensuite en entrant en vibration dans l’air, en prenant flamme au contact du dehors, en se nourrissant de l’énergie de ceux qui l’écoutent. Les grandes voix, celles qui vous imprègnent et ne vous lâchent plus, ne sont pas celles qui font assaut de prouesses techniques ; ce sont celles qui, portées à leur plus juste degré d’humanité, témoignent de ce cheminement secret entre l’âme profonde qui les a vues naître et le vaste monde qui les reçoit.
Telle est la voix de Gianmaria Testa.
Dans le délicat mélange de chanson, de jazz, de rythmes latins ou de sonorités rock qui la soutient, elle exhale un parfum unique et troublant, où l’inouï le dispute étroitement au familier. L’écouter pour la première fois, comme les mélodies et les textes qu’elle convoie, c’est faire l’expérience peu commune d’une découverte aux accents de retrouvailles.
Ce double album a été enregistré par le Quartet durant la tournée Allemagne, Autriche et Luxembourg.

Même si l’on n’a jamais eu affaire à elle, elle est de celles qu’on peut instantanément reconnaître ; comme se reconnaît la voix d’un frère inconnu mais attendu, d’un frère qu’on n’espérait peut-être plus, et qui prodigue soudain la douce et intense surprise d’apparaître, et d’exister. Rappelons-nous notre première rencontre avec Leonard Cohen, Paco Ibañez, Roberto Murolo, Léo Ferré ou João Gilberto. Rappelons-nous comment leur singularité franche, sans filtres ni ambages, d’une beauté presque brutale, nous a littéralement embrassés. Et comment ils ont imprimé en nous la conviction qu’il n’est pas de don plus généreux, de geste plus bienveillant que d’être irréductiblement soi.
Gianmaria Testa, à sa manière distincte, perpétue cette tradition ; chez lui, de façon lointaine mais sûre, elle rappelle la tradition d’hospitalité, de bon accueil, que les paysans de son Piémont natal réservaient à l’étranger ou au vagabond qui passe.
Gianmaria Testa raconte qu’enfant, il fut comme soulevé de terre par la force magnétique du chant ; c’était un jour de fête, dans la cour de la ferme de ses parents. On imagine que cette révélation eut la déchirante fulgurance d’un vertige. Et le vertige s’est prolongé, creusé au fil du temps. Il s’est ancré au bénéfice de la pratique de la guitare, de l’usage du verbe, de l’apprentissage de l’écriture et du chant auprès de grands exemples comme Bob Dylan, Roberto Murolo, Fabrizio de André, Georges Brassens, Leonard Cohen… C’est en écoutant ces figures tutélaires que Gianmaria Testa a compris ce qu’était un classique : le chantre d’une modernité capable de s’inscrire dans le temps. Et c’est ainsi qu’en 2011, il pouvait dresser ce constat d’une grande limpidité : J’écrirai toujours des chansons, c’est sûr. Parce que ça, c’est une maladie qui ne s’arrête jamais. Cette poignée de mots résume l’approche d’un homme dont les préoccupations dépassent de loin le seul et banal souci de gérer une carrière. Depuis 1995 et son premier disque, Montgolfières, Gianmaria Testa a enregistré huit albums ; il a croisé d’innombrables et précieux compagnons de route (l’écrivain Erri de Luca, le trompettiste Enrico Rava, la pianiste Rita Marcotulli, le clarinettiste Gabriele Mirabassi) ; il a participé à une relecture jazz de l’oeuvre de Léo Ferré (F. – à Léo, avec notamment Paolo Fresu et Roberto Cipelli) ; il a donné à travers le monde quelques milliers de concerts, en solo, duo, trio, groupe… Mais c’est comme si, au fond de lui-même, il n’avait jamais tout à fait quitté la cour de ferme où, jadis, se joua sa vocation. La scène, pour lui, n’est pas le théâtre d’un jeu de rôles : elle est le lieu d’une célébration sans apparat, qui se joue d’homme à homme, deregard à regard, de souffle à souffle. Dans l’éventail de ses nuances, elle semble transmettre l’écho persistant d’une fête de village, d’un air de banquet, d’un chant de lutte, d’une aubade intime – bref, de la musique telle qu’elle surgit, passe et s’efface dans le quotidien des hommes.

Les vingt-trois titres de Men at Work reflètent ce désir d’essentiel dans toute l’étendue de son registre expressif. Ici, on retrouve Gianmaria Testa dans l’élan collectif des concerts qui ont suivi la sortie de son album Vitamia (2011). De cet équipage soudé et attentif dans lequel brillent Giancarlo Bianchietti (guitares), Nicola Negrini (contrebasse) et Philippe Garcia (batterie), Gianmaria Testa refuse d’être le capitaine autocratique, imprimant seul la direction à suivre. Comme ses partenaires, il se laisse guider par les bonnes vibrations de l’écoute mutuelle, du partage des sensations, de l’improvisation à fines touches.
J’aime que chacun apporte sa pierre, je suis toujours curieux de cela. J’ai été sensibilisé par le fait de jouer souvent avec des musiciens de jazz, qui n’ont pas envie de répéter sempiternellement la même chose. J’apprécie et approuve d’autant plus la liberté de mes complices qu’elle reste dans l’esprit des textes que je chante.
La formule du Quartet, qui autorise densité et légèreté, prolonge la vive dynamique sonore qui parcourt Vitamia : les motifs acoustiques de Nuovo ou Dimestichezze d’amor se raccordent aux arcs électriques tracés par Lasciami andare ou encore Cordiali saluti, saillie mordante sur la rhétorique cynique des lettres de licenciement. Entre douceur et intempérance, empathie et colère, murmures complices et constats à froid, ces va-etvient permanents, puisant à la source commune d’une musicalité jamais démentie, se poursuivent tout au long d’un programme qui couvre près de vingt ans de chanson.
Les chansons de ce double album ont été enregistrées pendant une tournée en Allemagne, en Autriche et au Luxembourg. Au cours de ce périple, fleurissant partout au bord des routes, le panneau Men at Work – l’équivalent de notre « Attention travaux » – s’est imposé aux yeux et à l’esprit des musiciens du Quartet telle une image récurrente, un symbole caché peut-être. De fait, on peut imaginer ce que cette expression, Men at Work, a pu éveiller dans la conscience de ces quatre hommes ricochant de date en date, scène en scène, hôtel en hôtel. On peut aussi l’entendre comme une forme de rappel, léger et profond, de ce qui forge la condition des hommes qui, comme Gianmaria Testa, s’attachent à retranscrire ce qui fonde le métier de vivre – on pourrait dire « le chantier de vivre ». Car c’est un labeur, oui, dérisoire mais précieux, illusoire mais grandiose, que de consigner et faire palpiter dans des chansons ce qui, d’ordinaire, s’évanouit dans la beauté cruelle de l’instant ou dans les rouages instables de la mémoire. Comment faire durer la fulgurance d’un éclair zébrant la peau humide d’un trottoir ? La grâce songeuse d’un regard qui se perd dans la lecture d’un ciel de traîne ? Les vapeurs d’une ville qui s’allume au couchant ? L’ombre d’un visage aimé qui s’éloigne ? Le souvenir brûlant d’un combat qui menace de s’éteindre ? Ce sont ces questions-là que Gianmaria Testa posent et reposent, inlassablement.
Au point de départ de mes textes, il y a souvent quelque chose de très personnel. Mais je ne peux pas en rester là sans que ça perde rapidement de son intérêt, y compris pour moi. Mettre l’émotion telle quelle dans une chanson, c’est prendre le risque qu’elle fasse très vite son temps… Le moyen de la prolonger, c’est de la rendre moins directe, plus large. Il faut pour cela en garder le noyau, et oublier peu à peu ce qu’il y a autour, comme par exemple les visages des gens dont tu parles. Il y a des chansons que j’ai écrites quand j’avais 18 ou 20 ans, et dont l’émotion est restée vivante parce que d’autres expériences sont venues s’y ajouter au fil du temps. C’est dans ce sens qu’il y a dans mon travail une évolution : dans cette envie de reprendre en main ce qui fait le coeur d’une chanson, et de le remettre à jour, encore et encore.

SPECIFICHE TECNICHE

Produzione: Paola Farinetti – Produzioni Fuorivia

Pre-produzione artistica: Paola Farinetti e Gianmaria Testa

Registrato: febbraio 2012 e febbraio 2013 by Patrick Destandeau

Mixato presso: ONLY STUDIO di Carlo Miori, BRUINO (Italia) by Roberto Barillari (aprile/maggio 2013)

Mastering presso: Fonoprint, Bologna (Italia) by Maurizio Biancani – assistente di studio Roberto Bartilucci (giugno/luglio 2013)

Progetto grafico: Danilo Manassero 

CONCERTI REGISTRATI
11 febbraio 2012 Köln (D) – Gloria Theater 
12 febbraio 2012 Karlsruhe (D) – Tollhaus 
13 febbraio 2012 Nürnberg (D) – Tafelhalle 
14 febbraio 2012 Bremen (D) – Kulturzentrum Schlachthof 
15 febbraio 2012 Hannover (D) – Kultur- & Kommunikationszentrum Pavillon 
16 febbraio 2012 Dortmund (D) – Konzerthaus Dortmund 
17 febbraio 2012 Hamburg (D) – Fabrik 
18 febbraio 2012 Berlin (D) – Babylon 
19 febbraio 2012 Dresden (D) – Staatsschauspiel Dresden 
20 febbraio 2012 Frankfurt (D) – Alte Oper 
20 febbraio 2013 – Luxembourg (LUX) – Philharmonie Luxembourg  – Grand Auditorium 
21 febbraio 2013 – St. Pölten (A) – Festspielhaus St. Pölten 
22 febbraio 2013 – Graz (A) – Orpheum Graz

Estratti musicali e testi

GIANMARIA TESTA
"men AT WORK"

14 Ottobre 2013
n° 2° CD
CD 1

Brano Titolo Durata
1 Le Traiettorie Delle Mongolfiere Brano e testo 5:44
2 Nuovo Brano e testo 4:07
3 Dimestichezza D’Amor Brano e testo
3:30
4 Lele Brano e testo 6:35
5 Cordiali saluti Brano e testo 5:08
6 Aquadub Brano e testo 2:06
7 Sottosopra Brano e testo 3:49
8 18 Mila Giorni Brano e testo 4:26
9 Polvere Di Gesso Brano e testo 5:03
10 Preferisco Così Brano e testo 4:06
11 La giostra Brano e testo 3:35

DISCO 1

  • LE TRAIETTORIE DELLE MONGOLFIERE di G. Testa e F. Bertone (Editions Quai N° 3) 5’44’’
  • NUOVO di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 4’07’’
  • DIMESTICHEZZE D’AMOR di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 3’30’’
  • LELE di G. Testa (Editions Quai N° 3) 6’35’’
  • CORDIALI SALUTI di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 5’08’’
  • AQUADUB di G. Testa e P. Garcia (Edizioni Produzioni Fuorivia) 2’06’’
  • SOTTOSOPRA di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 3’49’’
  • 18 MILA GIORNI di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 4’26’’
  • POLVERE DI GESSO di G. Testa (Editions Quai N° 3) 5’03’’
  • PREFERISCO COSI’ di G. Testa (Editions Quai N° 3) 4’06’’
  • LA GIOSTRA di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 3’35’’

GIANMARIA TESTA
"men AT WORK"

14 Ottobre 2013
Produzioni Fuorivia/Egea/Harmonia Mundi

n° 2° CD
CD 2

Brano Titolo Durata
1 Hotel Supramonte Brano e testo
5:30
2 Lasciami Andare Brano e testo 4:49
3 3 /4 Brano e testo
5:23
4 Seminatori Di Grano Brano e testo 4:15
5 Ritals Brano e testo 5:18
6 Come Le Onde Del Mare Brano e testo 2:33
7 Le Donne Nelle Stazioni Brano e testo 3:39
8 Voce Da Combattimento Brano e testo 4:10
9 Nient’altro Che Fiori Brano e testo 4:52
10 Al Mercato Di Porta Palazzo Brano e testo 5:38
11 Come Al Cielo Gli Aeroplani Brano e testo 4:16
12 La Ca Sla Colin-A Brano e testo 5:44

Disco 2

  • HOTEL SUPRAMONTE di F. De Andrè e M. Bubola (Universal Music Publishing Ricordi) 5’30’
  • LASCIAMI ANDARE di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 4’49’’
  • 3 /4 di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 5’23’’
  • SEMINATORI DI GRANO di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 4’15’’
  • RITALS di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 5’18’’
  • COME LE ONDE DEL MARE di G. Testa (Editions Quai N° 3) 2’33’’
  • LE DONNE NELLE STAZIONI di G. Testa (Editions Quai n. 3) 3’39’’
  • VOCE DA COMBATTIMENTO di G. Testa (Editions Quai N° 3) 4’10’’
  • NIENT’ALTRO CHE FIORI di G. Testa (Editions Quai N° 3) 4’52’’
  • AL MERCATO DI PORTA PALAZZO di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 5’38’’

Bis

  • COME AL CIELO GLI AEROPLANI di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 4’16’’
  • LA CA SLA COLIN-A di G. Testa (Editions Quai N° 3) 5’44’’


DVD

  • LE TRAIETTORIE DELLE MONGOLFIERE di G. Testa e F. Bertone (Editions Quai N° 3) 
  • NUOVO di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 
  • DIMESTICHEZZE D’AMOR di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 
  • LELE di G. Testa (Editions Quai N° 3) 
  • 3 /4 di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 
  • LE DONNE NELLE STAZIONI di G. Testa (Editions Quai n. 3) 
  • L’AUTOMOBILE di G. Testa (Editions Quai n. 3)
  • NIENT’ALTRO CHE FIORI di G. Testa (Editions Quai N° 3) 
  • POLVERE DI GESSO di G. Testa (Editions Quai N° 3) 
  • 20 MILA LEGA (IN FONDO AL MARE) di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia)
  • AL MERCATO DI PORTA PALAZZO di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia) 
  • PREFERISCO COSI’ di G. Testa (Editions Quai N° 3) 
  • COME AL CIELO GLI AEROPLANI di G. Testa (Edizioni Produzioni Fuorivia)

PER OGNI ALTRA INFO:
www.gianmariatesta.com

PRODUZIONE E MANAGEMENT
Produzioni Fuorivia – Alba – ITALIA
info@produzionifuorivia.it
www.produzionifuorivia.it
tel. +39 0173 366549

UFFICIO STAMPA – Carta Stampata
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Silvia Valderrama EGEA Music
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Cell: 338 6135810

UFFICIO STAMPA – web
Luigi Vignando
VignaPR & Communication
luigi@vignapr.it
tel. +39 340 3731626

Il Viaggio

Dentro l'acqua di questo torrente
così limpida e veloce scenderò
fino a quando la mia montagna
fino a dove questa montagna
si farà pianura
molto lontano da questo cielo
così vicino che lo puoi toccare
fino al punto esatto
fino al punto dove
il fiume accarezza il mare
Ma chissà
dove il fiume incontra il mare

Tutte le stelle di questa montagna
così piccole e vicine saluterò
fino a quando dalla pianura
fino a quando non potranno
più sentire
e sarò lontano da questo cielo
così lontano da non poterci tornare
molto vicino al punto
al punto esatto dove
il fiume accarezza il mare
Molto vicino al punto
molto vicino a dove
il fiume incontra il mare

Ma chissà
dove il fiume incontra il mare